A l'UniNE
L’Université de Neuchâtel entend assurer l’égalité et l'inclusion par une série de mesures concrètes. C’est dans cette lignée qu'elle se positionne en faveur de l’utilisation d’un langage non discriminatoire dans la rédaction de tout contenu émanant de la communauté universitaire.
Langue et perception du monde
De nombreuses études confirment que la langue façonne notre perception du monde. Ecrire "les hommes sont égaux en droits", c’est rendre invisibles les femmes et donc fragiliser leur droit à cette égalité. Considéré comme un genre universel, le masculin domine le féminin dans notre langue. Une règle héritée de la première vague de la masculinisation du français du 12ème au 14ème siècle, période où le genre masculin était considéré comme supérieur.
Vers une société plus égalitaire
Aujourd’hui, la société tend vers une plus juste égalité des sexes mais les inégalités perdurent, notamment dans le langage. L’écriture non discriminatoire, dite aussi épicène ou inclusive, entend dépasser cet héritage grammatical. Elle progresse avec l’ambition de faire du français un outil de communication neutre, où chacune et chacun peut se reconnaître.
Ecrire de manière non discriminatoire, c’est contribuer à une société qui vise l’égalité et l'inclusion, valeurs que l'Université de Neuchâtel défend.
A lire
Etat des lieux de l'utilisation de la rédaction non discriminatoire dans la production écrite de l'UniNE, un an après son introduction.