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Politique institutionnelle

L’Université de Neuchâtel s’efforce d’appliquer les principes de la rédaction non discriminatoire, aussi appelée épicène ou inclusive. Dans le cadre du plan national des universités en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes (Planning égalité 2020), elle s’est fixé pour objectif de généraliser ces principes dans sa production écrite institutionnelle.

Il s’agit de tenir compte des recherches en psycholinguistique qui montrent que l’usage du masculin générique produit des images mentales inégalitaires entre les femmes et les hommes. Il s’agit également de profiter de la richesse de la langue française pour proposer des formulations à même de contourner ce choix historique du masculin générique, qui remonte aux débuts de l’Académie française et a été délibérément opéré dans le but d’exclure le féminin de l’espace public.

La rédaction non discriminatoire est applicable à l’ensemble de la production écrite à caractère institutionnel de l’UniNE : rapports, plans stratégiques, règlements, guides pratiques, brochures promotionnelles, offres d’emploi, communication en direction des médias, pages web, réseaux sociaux, lettres, formulaires, signalétique, etc. Les personnes appelées à prononcer des discours ou des allocutions sont également invitées à être attentives aux recommandations.

Pour ce faire, les membres de la communauté universitaire suivent des recommandations lors de leurs activités de rédaction ou de validation de textes.

En ce qui concerne la production scientifique, la liberté de choix reste de mise. Le rectorat recommande toutefois vivement aux chercheuses et chercheurs d’adopter la rédaction non discriminatoire dans leurs publications scientifiques, tout comme il recommande aux étudiantes et étudiants de faire de même dans leurs travaux écrits. S’agissant des supports de cours professoraux et des travaux estudiantins, les chaires, instituts ou facultés ont la latitude d’édicter des directives pour une rédaction non discriminatoire de caractère obligatoire.
 

Le rectorat, mai 2019