Vous êtes témoin
Offrir son soutien à la victime
Si vous avez connaissance d’une situation conflictuelle et/ou constitutive de harcèlement ou discrimination, vous pouvez entrer en contact avec la personne qui en est la cible et lui offrir votre soutien.
En tant que témoin, vous pouvez l’écouter en toute confidentialité, l’orienter vers le présent site web ou l’encourager à prendre contact avec l’une des instances internes ou l’une des personnes de confiance (interne ou externe) de l’UniNE.
Vous pouvez également lui proposer votre soutien et de l’accompagner dans ses démarches, tout en lui assurant que vous n’allez rien entreprendre sans son accord. Il est important de respecter sa décision et de ne pas agir à sa place.
Si la situation perdure ou vous paraît grave :
vous pouvez solliciter des ressources en prenant contact soit avec votre hiérarchie, soit avec l’une des personnes de confiance, afin de leur signaler la situation et obtenir des conseils. Si vous entreprenez des démarches pour le compte de la victime, sans son accord, il est recommandé de décrire les faits en les anonymisant. Ceci afin de la protéger et d'éviter de trahir sa confiance en vous. Il convient aussi de vous préserver et de protéger la personne que vous voulez aider. Il s’agit d’être bien au clair sur les implications.
En complément :
Signaler les comportements inappropriés
Toujours en accord avec la personne, vous pouvez décider de signaler les comportements inappropriés auprès de votre hiérarchie, laquelle est légalement tenue de vous recevoir et de vous soutenir.
Vous ne devez pas rester seul-e avec ces informations qui concernent le bon fonctionnement de l’institution. En effet, les responsables sont garant-e-s du bien-être de leurs employées et employés et, en l’occurrence, également de leurs étudiantes et étudiants.
Se montrer solidaire
Lorsque la simple prévention ne suffit pas et qu’il s’agit d’intervenir de manière plus officielle, le concours de témoins est capital, d’autant plus s’il y a un rapport hiérarchique.
Par exemple, lorsqu’il y a une confrontation entre la parole :
- d’une étudiante ou d’un étudiant et celle d'une professeure ou d'un professeur
- d'une jeune chercheuse ou d'un jeune chercheur et celle d'une professeure ou d'un professeur
- d'une collaboratrice ou d'un collaborateur et celle d'une supérieure hiérarchique ou d'un supérieur hiérarchique
- d’une partie «faible» et celle d’une personne ayant – de fait ou en apparence – autorité