Communiqué

Quel est l’avenir des publications scientifiques en sciences humaines et sociales ? Comment faire cohabiter le papier et le numérique ? Dans le cadre des vingt ans d’Alphil, l’Université de Neuchâtel organise le 24 novembre à 19h00 à l'aula du bâtiment principal, en partenariat avec la maison d’édition neuchâteloise, une table ronde sur les enjeux du libre accès. Un sujet d’une actualité brûlante à l’heure où le marché du livre académique doit s’adapter à l’évolution d’Internet et à la nouvelle politique du Fonds national suisse (FNS) en matière de subsides.

Il y a vingt ans, elles voyaient le jour. Modestement. Investissant un créneau encore peu exploité : la publication de thèses et de mémoires dans le but «un peu fou» de les faire lire au grand public. Un premier livre, puis un deuxième… Aujourd’hui, les Editions Alphil comptent 250 ouvrages à leur catalogue et en publient une trentaine par année : des publications académiques, mais aussi des beaux livres. En persévérant et en se diversifiant, la start-up de l’Université de Neuchâtel (UniNE) a su se faire, au fil des ans, une place de choix dans le monde de l’édition, comme le prouve son livre-anniversaire Ouvrir un livre, ouvrir une histoire – Vingt ans d’édition (Ed. Alphil, 2016).

Pour les années à venir, Alphil va devoir relever de nouveaux défis, liés directement aux nouvelles règles du FNS en matière de subsides. Ce dernier, qui s’engage depuis 2014 pour le libre accès (Open Access), à savoir l’accès public et gratuit aux résultats de recherche, envisage de ne plus soutenir les publications scientifiques au format papier.

Organisée conjointement par l’UniNE et les Editions Alphil, la table ronde du 24 novembre prochain, intitulée Le libre accès en sciences humaines et sociales : libre signifie-t-il gratuit ?, abordera les enjeux liés à cette nouvelle politique en présence d’Alain Cortat, éditeur et directeur des Editions Alphil, de François Vallotton, professeur à l’Université de Lausanne (spécialiste de l’édition), Paul Schubert, professeur à  l’Université de Genève et représentant du FNS et Laurent Gobat, coordinateur de l’information scientifique et des bibliothèques de l’UniNE.

Le communiqué au format pdf