Anonyme
Quel était votre parcours éducatif et/ou professionnel avant de faire de la sociologie à l’UniNE ?
J'ai fait ma scolarité obligatoire puis 4 ans de Gymnase en option "langues modernes" avec l'espagnol, puis je me suis inscrite à l'Université.
Quel a été votre cursus à l’Université de Neuchâtel ? Quel(s) diplôme(s) avez-vous obtenu et en quelle(s) année(s) ?
J'ai suivi le cursus en sciences sociales, avec l'option "intervention sociale" (option n’existant plus actuellement). J'ai commencé en 2001 avec un tronc commun avec les sciences économiques et politiques, j'ai obtenu une demi-licence en 2003, puis j'ai poursuivi jusqu'à l'obtention de la licence en 2006.
Quels ont été les points forts de la formation en sociologie à l’UniNE ?
La sociologie n'était pas une de mes branches principales. Le cursus que j'avais choisi comprenait des cours d'économie, de droit, de mathématiques, de statistiques, d'histoire, de géographie, d'anthropologie, de psychologie, entre autres. Mais parmi les cours de sociologie que j'ai suivis, ceux qui m'ont laissé des souvenirs importants sont ceux qui étaient orientés sur les migrations: sociologie des migrations et anthropologie des migrations (même si ce n'est pas de la sociologie directement). C'était peut-être les cours les plus rapprochés d'une réalité de terrains, les moins théoriques.
A la suite de votre passage en sociologie à l’UniNE, qu’avez-vous entrepris (formations, emplois, …) ?
Pendant que je rédigeais mon travail de mémoire, j'ai été engagée au service social de la Ville de Bienne en tant qu'assistante sociale. J'ai démissionné après une année de cet emploi qui ne me convenait pas pour travailler ensuite dans une association d’aide aux femmes, où j'occupe un poste depuis 9 ans. Entre-temps, j'ai suivi un CAS en Aide aux victimes (LAVI) et un autre en Approche centrée solution, tous les deux au Cefoc à Genève.
Quelles sont vos occupations actuelles ?
Je travaille en tant qu’assistante sociale. Je suis référente pour des femmes qui sont accueillies dans notre maison d'accueil pour femmes et enfants victimes de violences conjugales. Nous offrons donc un hébergement d'urgence et nous intervenons comme centre de gestion de crise. Nous nous attelons aussi à travailler en réseau et donc à rencontrer les institutions partenaires, comme la police, les procureurs, les avocats, les services sociaux, etc. Nous développons également des projets dans le domaine de la prévention. Selon notre contrat de prestations avec le canton, seules des personnes ayant un titre universitaire ou de haute école dans le domaine social ou en psychologie peuvent être engagées.
Selon vous, quelles compétences la sociologie vous a-t-elle permis d’acquérir ? Lesquelles sont utiles pour votre pratique professionnelles et comment ?
Vu mon cursus pluridisciplinaire, il est difficile pour moi de définir quelles sont les compétences que j'ai acquises spécifiquement avec la sociologie. D'une manière générale, mes études m'ont permis d'appréhender les réalités sociales avec un certain recul et des outils théoriques. Le regard de la sociologie sur la construction des groupes sociaux et leurs représentations est souvent utile pour comprendre le comportement d'individus. Les cours que j'ai suivis sur le phénomène de la migration m'ont permis d'avoir en tête les réalités multiples avec lesquelles sont confrontées les personnes concernées. J'ajouterais que ce qui a manqué dans mon parcours par rapport à mon activité professionnelle, ce sont les questions liées au genre.
Titre obtenu au sein de notre Institut
Licence en sociologie option intervention sociale (2006)