Ouvrage publié en 2011

La faute à Mallarmé

Vincent Kaufmann

La théorie littéraire se constitue à partir des années 1950 au carrefour de la nouvelle critique, de la mouvance structuraliste et de pratiques littéraires avant-gardistes (du Nouveau Roman à Tel Quel), avec le projet de défendre l'autonomie et la spécificité de l'espace littéraire.

La faute à Mallarmé

Dans quels contextes culturels une telle aventure a-t-elle pris forme ? Quels en étaient les enjeux ? Et pourquoi, vingt ans après son effacement du paysage intellectuel, continue-t-on de dénoncer ses effets délétères ? Pour répondre à de telles questions, Vincent Kaufmann propose une histoire raisonnée et personnelle de l'aventure de la théorie littéraire. Il éclaire des notions aussi centrales que la « réflexivité », la « mort de l'auteur ou la « production du texte, », souvent mal comprises. Il montre aussi que la « théorie » fut un lieu incontournable de résistance et d'anticipation : résistance au déclassement progressif de la chose écrite et anticipation des transformations des pratiques d'écriture et de lecture dans le nouveau monde numérique. Une manière de dire que les outils de la théorie littéraire n'ont jamais été aussi utiles qu'aujourd'hui, et que l'étude de la littérature reste inséparable d'une réflexion critique sur la place de l'écrit dans nos sociétés.
 

Infos

Suivi d'entretiens avec : Jonathan Culler, Ottmar Ette, Jean-Joseph Goux, Gérard Genette Werner Hamacher, Julia Kristeva, Sylvère Lotringer, J. Hillis Miller, Michel Pierssens, Jean Ricardou, Avital Ronell, Elisabeth Roudinesco, Philippe Sollers, Karlheinz Stierle et Tzvetan Todorov.

Essais/17/03/2011/EAN13 : 9782021035674