Communiqué de presse

Le recteur retire sa plainte

Neuchâtel, le 1er juin 2006. Dans un souci d'apaisement, le recteur de l'Université de Neuchâtel a décidé de retirer sa plainte contre inconnu qui a abouti à l'ouverture d'une action pénale contre un maître-assistant. Ce dernier aurait dû comparaître devant le Tribunal de police de Neuchâtel pour avoir envoyé des messages électroniques mensongers, sous une fausse identité, et émanant faussement du Service de presse et communication de l'Université. Le but du recteur n'a en effet jamais été de stigmatiser un collaborateur en particulier, mais plutôt de souligner le caractère inadmissible de ce type d'agissement.

Bref rappel des faits : quelques jours avant la cérémonie du Dies academicus du 5 novembre 2005, la communauté universitaire et les députés au Grand Conseil neuchâtelois recevaient un message électronique annonçant la suppression de la cérémonie officielle et son remplacement par une « Journée de l'Université ».

L'expéditeur de ce message se faisait faussement passer pour le Service de presse et communication et il avait, sans droit, signé d'un amalgame du nom et du prénom de deux collaboratrices de ce service, donnant ainsi de la crédibilité à son message.

Le recteur avait alors immédiatement réagi en interpellant le Ministère public pour lui demander de qualifier ces faits, portant plainte, le cas échéant, contre inconnu.

Après une enquête préalable, le procureur a renvoyé devant le Tribunal de police de Neuchâtel un maître-assistant qui avait reconnu avoir envoyé une partie de ces messages.

Le simple fait qu'une suite ait été donnée à l'enquête préalable constitue un signal clair indiquant qu'une ligne rouge a été franchie dans cette affaire.

Le but du recteur n'a jamais été de stigmatiser un collaborateur en particulier, mais plutôt de souligner le caractère inadmissible de ce type d'agissement.

Après discussion au sein du rectorat, lors de sa séance du 29 mai dernier, le recteur a donc décidé de retirer sa plainte.

Le rectorat souhaite que cette décision contribue à apaiser les esprits et à ramener un climat serein au sein de l'Alma mater.