Charlyne Jaccard
Domaine de recherche
La conséquence de la domestication des courges sur les défenses des plantes et son impact sur les interactions avec les insectes
Tous les fruits et légumes que nous consommons aujourd’hui ont tous été sélectionnés par l’homme et divergent des plantes ancestrales en de nombreux aspects que nous nommons syndromes de domestication. Il s’agit en général d’une augmentation de la taille du fruit, d’un complément en nutriments et surtout d’une réduction de la toxicité afin de pouvoir les consommer. Si nous pouvons les manger, toutes sortes d’herbivores le peuvent également d’où les problèmes de ravageurs que nous subissons dans le domaine de l’agriculture. Toutefois, nous avons émis l’hypothèse qu’en fonction du but de domestication (consommation, ornement et autres), les défenses physiques ou chimiques des plantes ne seront pas altérées de la même manière. Une seconde hypothèse est que les défenses seraient réduites uniquement dans l’organe de la plante que nous consommons (fruits, feuilles ou racines). La prédiction générale dans ce domaine est qu’une réduction des défenses sera liée à l’augmentation de la performance des insectes.
Pour répondre à ces questions, j’étudie la domestication des courges. Je pratique des expériences au laboratoire de Neuchâtel et sur le terrain au Mexique, lieu d’origine de ces cucurbitacées.
Sujets principaux
- Domestication des plantes
- Interactions tri-trophiques
- Écologie chimique
Enseignement
- Ecologie des populations (BSc 2)
- APP (Apprentissage par problème) (BSc 3)
- Supervision du travail de master de Nicolas Marguier
Education
2017-actuel Assistante doctorante en Biologie dans le laboratoire d’entomologie évolutive à l’université de Neuchâtel, Suisse.
08.2017 Master en Biologie (option écologie chimique et agriculture durable), à l’université de Neuchâtel (UniNE)
06.2015 Bachelor en Biologie, Université de Neuchâtel (UniNE)