Communiqué

Journée d’information, Dies academicus, séminaires, campus des associations. Situation sanitaire oblige, l’Université de Neuchâtel est contrainte d’adapter son offre et propose désormais «en ligne» plusieurs rendez-vous traditionnellement «en présentiel».

Ce sera une expérience inédite. Ce mercredi 4 novembre, en raison de la pandémie de coronavirus, l’Université de Neuchâtel tiendra sa traditionnelle journée d’information destinée aux lycéen-ne-s à distance. Plus de 750 inscrit-e-s se connecteront depuis leur domicile, qu’elles ou ils viennent de l’Arc jurassien, du Valais, du Tessin, d’autres cantons voisins ou plus éloignés encore, de France voisine par exemple, pour prendre connaissance de l’offre de formation de l’Université de Neuchâtel.

Tout au fil de la matinée, les quatre facultés de l’Université (Faculté des lettres et sciences humaines, Faculté des sciences, Faculté de droit, Faculté des sciences économiques) alterneront les séances live à distance pour présenter leurs offres de formation de bachelor, à travers des cours fictifs, des témoignages d’étudiant-e-s et même des quiz interactifs ! Forte de ses 18 piliers de formation, la journée de la FLSH se prolongera jusqu’à 17 heures. En parallèle, les facultés proposent des séances continues de chat en ligne pour que les étudiantes et les étudiants puissent poser toutes les questions possibles et imaginables.

Faute de pouvoir venir sur place, les lycéen-ne-s sont invité-e-s à découvrir le site via des visites virtuelles à 360 degrés et des playlists de vidéos en lien avec les différents cursus.

En parallèle, l’UniNE a ouvert ce week-end «la Quinzaine du Dies». Chaque jour, l’UniNE publie une vidéo en lien avec ce qui avait été défini comme la thématique du Dies academicus 2020, à savoir «Sciences sans frontières».

Dans cet esprit, des vidéos sont consacrées à des projets de recherche de l’UniNE dans des pays lointains. D’autres vidéos invitent à faire connaissance avec les docteur-e-s honoris causa. Il y aura Mme Jane Ginsburg, pionnière dans l’avancement de la recherche dans le droit de la propriété intellectuelle, et fille de Mme Ruth Bader Ginsburg, juge de la Cour suprême des Etats-Unis, figure emblématique qui nous a quittés récemment. Mais aussi le physicien renommé C. Salomon, la figure de l’économie des médias R. G. Picard et G. Jacques, ancienne présidente de la CIMADE, organisation internationale d’aide aux personnes réfugiées.

Au total, quinze vidéos sont programmées. Chaque jour, jusqu’au 13 novembre, une vidéo est publiée sur le site de l’UniNE et les réseaux sociaux usuels.

D’autres secteurs de l’Université adaptent leur offre. C’est le cas par exemple à la Faculté de droit qui donne son traditionnel séminaire intensif à distance cette année, du 2 au 6 novembre 2020, séminaire destiné aux étudiant-e-s en droit de l’Université de Neuchâtel. La thématique de cette édition est bien ancrée dans le 21e siècle. Les étudiant-e-s se pencheront sur la question du commerce d’espèces animales sauvages sur le Darkweb.

Plus spécifiquement, il s’agira pour les participant-e-s de résoudre un cas pratique fictif d’un trafic de pangolin dans lequel une entreprise neuchâteloise spécialisée dans les biotechnologies est impliquée. Pour traiter ce cas, les étudiant-e-s devront investiguer dans cinq domaines ; le droit international de l’environnement, le droit suisse de l’environnement, le droit de la propriété intellectuelle, les cryptomonnaies et le droit pénal. Ce cours est réservé aux étudiant-e-s de deuxième année en droit. 

Enfin l’UniNE a rassemblé dans un espace virtuel à 360 degrés des capsules des associations présentes à l’UniNE. Une vingtaine d’entre elles expliquent leurs activités en vidéo. Cette innovation tend à remplacer le traditionnel Campus Info, sorte de kermesse d’un jour au bâtiment principal, permettant aux associations de se présenter, et qui, elle non plus, n’a pas pu avoir lieu cette année. 

A travers ces différents dispositifs, l’UniNE démontre sa volonté de maintenir et développer, coûte que coûte, les liens qui unissent les membres de la communauté universitaire, malgré le contexte actuel.