Communiqué de presse
Journée BeNeFri : les médecines complémentaires en question
Neuchâtel, le 31 mars 2006. Dans le cadre de la collaboration liant les universités de Berne, Fribourg et Neuchâtel, l'Institut de droit de la santé organise à Neuchâtel, vendredi 7 avril, une journée sur les médecines complémentaires : de la tolérance à la reconnaissance.
La question des médecines complémentaires et alternatives fait couler beaucoup d'encre. Ces traitements sont-ils véritablement efficaces ? Faut-il les inclure dans les prestations des caisses-maladies? Quelles sont les médecines complémentaires et alternatives ? Ces deux termes ont en effet des significations différentes : la médecine complémentaire est utilisée en association avec la médecine traditionnelle, tandis que la médecine alternative remplace la médecine traditionnelle. Il existe également d'autres termes pour décrire les médecines complémentaires et alternatives : médecines douces, mé-decines non traditionnelles et médecines parallèles. Même si, partout dans le monde, les médecines douces font l'objet d'essais cliniques (recherches auprès d'êtres humains) et qu'un grand nombre de thérapies non traditionnelles sont utilisées depuis de nombreuses années - certaines depuis des siècles -, elles n'ont encore fait l'objet d'aucune information scientifique issue d'études menées dans le cadre de la médecine traditionnelle.
Lors de sa traditionnelle journée de réflexion - qui s'adresse en priorité aux étudiants des trois institutions ainsi qu'aux professionnels du monde médical et paramédical - l'Institut de droit de la santé entend faire le point sur ces médecines complémentaires. Un sociologue, Alain Kaufmann, posera notamment son regard sur ces pratiques médicales, alors que les juristes que sont Béatrice Despland et Dominique Sprumont parleront respectivement de la prise en charge de ces médecines et de la procédure d'autorisation de pratique.
Le chef du service de la santé du canton de Fribourg, Patrice Zurich, évoquera un cas particulier, celui de la réglementation de l'ostéopathie. Il sera également question des examens auxquels le canton de Bâle ville soumet les praticiens de médecines complémentaires qui veulent exercer sur son territoire.
La journée se terminera sur une table ronde autour d'une interrogation : « Fait-il prendre en compte entièrement les médecines complémentaires ? »
Neuchâtel, le 31 mars 2006. Dans le cadre de la collaboration liant les universités de Berne, Fribourg et Neuchâtel, l'Institut de droit de la santé organise à Neuchâtel, vendredi 7 avril, une journée sur les médecines complémentaires : de la tolérance à la reconnaissance.
La question des médecines complémentaires et alternatives fait couler beaucoup d'encre. Ces traitements sont-ils véritablement efficaces ? Faut-il les inclure dans les prestations des caisses-maladies? Quelles sont les médecines complémentaires et alternatives ? Ces deux termes ont en effet des significations différentes : la médecine complémentaire est utilisée en association avec la médecine traditionnelle, tandis que la médecine alternative remplace la médecine traditionnelle. Il existe également d'autres termes pour décrire les médecines complémentaires et alternatives : médecines douces, mé-decines non traditionnelles et médecines parallèles. Même si, partout dans le monde, les médecines douces font l'objet d'essais cliniques (recherches auprès d'êtres humains) et qu'un grand nombre de thérapies non traditionnelles sont utilisées depuis de nombreuses années - certaines depuis des siècles -, elles n'ont encore fait l'objet d'aucune information scientifique issue d'études menées dans le cadre de la médecine traditionnelle.
Lors de sa traditionnelle journée de réflexion - qui s'adresse en priorité aux étudiants des trois institutions ainsi qu'aux professionnels du monde médical et paramédical - l'Institut de droit de la santé entend faire le point sur ces médecines complémentaires. Un sociologue, Alain Kaufmann, posera notamment son regard sur ces pratiques médicales, alors que les juristes que sont Béatrice Despland et Dominique Sprumont parleront respectivement de la prise en charge de ces médecines et de la procédure d'autorisation de pratique.
Le chef du service de la santé du canton de Fribourg, Patrice Zurich, évoquera un cas particulier, celui de la réglementation de l'ostéopathie. Il sera également question des examens auxquels le canton de Bâle ville soumet les praticiens de médecines complémentaires qui veulent exercer sur son territoire.
La journée se terminera sur une table ronde autour d'une interrogation : « Fait-il prendre en compte entièrement les médecines complémentaires ? »
Contact
Institut de droit de la santé
032 718 1280
messagerie.ids@unine.ch