Communiqué

Neuchâtel, le 10 juin 2008.  Aider nos entreprises à rester compétitives sur le marché mondial et garantir ainsi le maintien d'emplois en Europe. C'est le but d'un projet doté de plus de 600 000 euros intitulé « Keeping jobs in Europe » financé par le 7e programme-cadre (7e PC) de l'Union Européenne et dont le pilotage vient d'être attribué au professeur Gerald Reiner de l'Institut de l'entreprise à la Faculté des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel.

Selon une  croyance répandue, les compagnies « low-cost » ne cesseront de grignoter des parts de marché à leurs concurrents plus chers. Pourtant, les producteurs/fournisseurs de services plus chers peuvent rester attractifs tant qu'ils proposent une valeur ajoutée à leurs clients, à savoir : des produits et des services sur mesure et une livraison beaucoup plus rapide.

Pour diminuer les délais de livraison, améliorer le niveau de services et augmenter ainsi sensiblement leur compétitivité, ces producteurs/fournisseurs doivent acquérir une meilleure connaissance de la fabrication ainsi que des fournisseurs de services. Leur compétitivité permettra non seulement de maintenir des places de travail en Europe, mais apportera également une contribution au domaine scientifique de la gestion de la production et de services ainsi que de la gestion de la chaîne d'approvisionnements. C'est l'objectif du projet « Keeping jobs in Europe » qui vise à développer des logiciels de pointe qui aideront à réduire les délais de livraison, tant pour la fabrication que pour les services.
Le projet « Keeping Jobs in EU » est financé à hauteur de 612 000 euros par le 7e programme-cadre (7e PC) de l'Union Européenne (FP7/2007-2013), fonds Marie Curie Actions - Industry-Academia Partnerships and Pathways (IAPP) accord n° 217891. Il est coordonné par le professeur Gerald Reiner de l'Institut de l'entreprise à la Faculté des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel. Les autres partenaires du projet (consortium) sont l'Université de Lausanne, deux sociétés autrichiennes et une compagnie au Royaume-Uni. Dans la deuxième phase du projet (2009 - 2011), le nombre de sociétés participantes (services ainsi que fabrication) sera élargi à des compagnies représentatives de leur domaine.

Deux conférences seront organisées à Neuchâtel avec des participants des milieux universitaires et industriels pour échanger leurs connaissances. La première aura lieu à l'Université de Neuchâtel en juin 2009. Par ailleurs, durant le projet, une association basée sur la recherche académique sera établie avec des universités hors consortium afin d'assurer la diffusion des résultats dans les cercles académiques nationaux et internationaux. Le but à long terme étant de modifier la façon dont les industries conçoivent la gestion de leur production.