Les racines contre-attaquent (WP2.1)
Qu'elles souffrent de carence en eau ou en minéraux, qu'elles soient attaquées par des pathogènes ou des insectes ravageurs, les plantes émettent des molécules odorantes. Certaines de ces substances volatiles déclenchent des mécanismes internes de défense. D'autres, libérées dans l'atmosphère ou le sous-sol, ont pour effet d'attirer les ennemis des herbivores nuisibles, protégeant ainsi le végétal attaqué.
Chez le maïs, les chercheurs s'intéressent principalement aux mécanismes de défense au niveau des racines, en identifiant les molécules odorantes impliquées et les gènes qui contrôlent leur production. Ainsi, pour lutter contre les larves de Diabrotica, un signal odorant est émis par les racines du maïs pour attirer des nématodes - de minuscules vers - qui vont tuer l'insecte nuisible.
Cependant, certaines variétés américaines ont perdu cette capacité, semble-t-il au cours de la sélection. En restaurant le signal odorant perdu, il est possible de redonner à ces variétés leurs défenses originelles. Une meilleure connaissance des gènes activés, des substances produites, et des réactions qu'elles déclenchent, contribuera au développement de nouvelles stratégies de lutte biologique.
team
head
- T. Turlings (Neuchâtel)
senior scientists
- E. Farmer (Lausanne)
- F. Felber (Neuchâtel)
- K. Gindro (Agroscope ACW Changins)
- J.-M. Neuhaus (Neuchâtel)
- T. Steinger (Agroscope ACW Changins)
- B. Mauch-Mani (Neuchâtel)
- J.-L Wolfender (Geneva)
post-docs
- M. Erb (Neuchâtel)
- M. Held (Neuchâtel)
- G. Marti (Genève)
- G. Roeder (Neuchâtel)
Ph.D students
- D. Balmer (Neuchâtel)
- K. Hermann (Bern)
- Ch. Planchamp (Neuchâtel)
- Ch. Robert (Neuchâtel)
- E. Schmid (Lausanne)