La géographie des mobilités pratiquées à l'IGG vise à répondre à la question générale "Pourquoi les personnes se déplacent-elles ?" en se focalisant sur les mouvements de relativement longue durée. Elle s'inscrit ainsi pleinement dans le tournant récemment observé en géographie - comme dans de nombreuses autres disciplines des sciences sociales - d'une approche statique des faits sociaux à une approche en termes de circulations. Les travaux menés dans ce cadre à l'IGG visent à élucider les facteurs économiques, politiques, socioculturelles et environnementaux qui contribuent à la migration ainsi que les interactions entre ces dimensions à différentes échelles spatiales. Ceci nous a amenés à nous interroger sur l'histoire récente de l'immigration et de l’asile en Suisse, sur la répartition géographique des demandes d'asile en Europe, sur les mobilités des sportifs-ives d’élite, sur les phénomènes d'étalement urbain et de gentrification ainsi que sur la mobilité des étudiant-e-s. Un tout nouveau projet se penche désormais sur l'entreprenariat transnational.

L'envergure des recherche dans ce domaine a considérablement augmenté ces dernières années avec la participation de l'IGG au Centre national de compétence sur le nexus migrations/mobilité «NCCR - on the move», piloté par le Forum suisse pour l’étude des migrations.

Depuis une dizaine d’années, une orientation spécifique s'est développée autour de la question des conséquences migratoires des changements environnementaux et en particulier du changement climatique. Elle a apporté à l’IGG une visibilité internationale concrétisée par des participations aux rapports du GIEC et à des projets internationaux de grande ampleur. Ces questions sont aussi abordées dans le cadre d'études de terrain (Bolivie, Pérou, Tadjikistan, Sénégal, Turquie) et dans une perspective théorique et épistémologique.

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