Recherche
Axes de la recherche de l'Institut d'histoire
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La recherche occupe une place de premier plan à l'Institut d'histoire de l'université de Neuchâtel. La diversité des axes de recherche suivis par des équipes dynamiques est l'un des principaux atouts de l'Institut, qui entend dépasser l'opposition entre histoire locale et histoire internationale en interrogeant les objets à la lumière des paradigmes récents de la recherche historique, et surtout pratiquer une approche comparative, transpériodique et interdisciplinaire, autour de quelques pôles thématiques structurants qui n'excluent pas d'autres sujets de recherche.
L'histoire sociale des religions et l'anthropologie historique sont devenus un pôle central de recherche à l'université de Neuchâtel avec le lancement de programmes de recherche autour de l'histoire de la Réforme, de l'histoire des controverses religieuses en Europe ou encore des répercussions de la révolution scientifique du XVIIe siècle sur le discours et les savoirs religieux. En outre, la culture matérielle fait l'objet de recherches qui mettent l'accent sur la circulations des biens, mais aussi la construction sociale des catégories du luxe et de la distinction. Les approches combinant sources écrites et traces archéologiques ont permis une lecture neuve de l'histoire médiévale de Neuchâtel. Plus récemment, l’histoire des migrations et l’histoire des rapports sociaux de genre sont devenues de nouveux pôles importants au sein de l’Institut. Ils posent un ensemble complexe de problématiques, de terrains et d’approches : les phénomènes de migration (forcée ou volontaire), la sédentarité et l’identité, la construction sociale historiquement située des identités sexuelles, perçues auparavant comme des faits naturels et immuables.
Ces axes répondent à des questions actuelles et à des enjeux sociétaux importants, comme la crise du climat, l’inégalité sociale et de sexe, les défis de la diversité, du multiculturalisme et de l’innovation technique, les conflits religieux, ou encore la démocratie en tant que forme de gouvernement et de vie menacée. L’Institut d’histoire réunit des compétences pour situer ces préoccupations du présent dans des processus plus longs et les analyser dans une perspective diachronique.
Ces recherches permettent à de nombreux doctorant-e-s de préparer une thèse de doctorat. Le soutien financier du FNS à plusieurs projets de recherche en cours permet en outre le financement de nombreux postes supplémentaires et favorise les échanges internationaux. Enfin, l'Institut d'histoire attache une grande importance à orienter les étudiant-e-s de master vers des sujets de recherche inédits pour leur mémoire de fin d'études