Urban remediation in early psychosis: a living lab to emplace recovery in the city
© Aurora Ruggeri
Requérant principal :
Prof. Philippe Conus, chef du Service de psychiatrie générale, CHUV / Université de Lausanne.
Partenaire :
Prof. Ola Söderström, Institut de Géographie, Université de Neuchâtel.
Prof. Jérôme Favrod, Institut et haute école de la santé, La Source (HES-SO), Lausanne.
Post-doctorant-e-s :
Dre Lilith Abrahamyan Empson MD, Service de Psychiatrie Générale, CHUV.
Dr. Marc Winz, Institut de Géographie, Université de Neuchâtel.
Doctorante associée :
Aurora Ruggeri, Institut de Géographie, Université de Neuchâtel.
Durée : 3 ans, dès mars 2023
Budget : 562'000 CHF
Financement : Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS)
The responsible city : Swiss responses to housing in socio-ecological crisis’ : https://responsible.city/
Après une première collaboration fructueuse avec le Service de psychiatrie générale du CHUV, l’Institut de géographie poursuit ses recherches interdisciplinaires sur les questions de santé mentale urbaine à travers un nouveau projet.
Le projet Urban remediation in early psychosis: an living lab to emplace recovery in the city, financé par le FNS, vise à développer une ville plus favorable à la santé mentale, et, plus spécifiquement, une ville capable de promouvoir le rétablissement de personnes vivant avec un diagnostic de psychose, en collaboration avec patient-e-s, des pair-e-s praticien-ne-s, des psychiatres, des infirmiers-ières en santé mentale, des psychologues, des acteurs de la société civile, la municipalité de la ville de Lausanne et des géographes.
L'hypothèse générale du projet est que la conception d'un milieu urbain favorable à la santé mentale est un facteur central pour le rétablissement de la psychose. Ainsi, l'objectif global de ce projet de recherche est d'identifier les éléments clés d'un "milieu urbain de rétablissement pour la psychose" afin de favoriser un tel milieu dans un quartier de Lausanne et de l'étendre ensuite à l'échelle de la ville entière. La question de recherche qui guide ce projet est donc la suivante : comment peut-on favoriser un milieu urbain de rétablissement pour la psychose ?
Pour mener à bien ce projet, nous mettons sur pied un living lab en santé mentale urbaine à Lausanne. Les living labs s'apparentent à des approches quasi-expérimentales, et se caractérisent par la participation et la co-création des usagers. Ils comportent généralement trois ou quatre phases itératives et réflexives, dont l'exploration, la co-création, l'expérimentation et la montée en échelle. Notre recherche s’appuie sur ces étapes, pour penser, concevoir et promouvoir une ville plus saine, par le biais d’une stratégie novatrice, conçue et menée conjointement avec les partenaires mentionnés ci-dessus.
Ce projet débute par une cartographie détaillée de la ville de Lausanne, de ses ressources et obstacles au rétablissement. Il se poursuit par la co-élaboration et l’implantation d’interventions urbaines visant à minimiser ces obstacles, faciliter l’accès aux ressources et favoriser la création de lien social dans un quartier pilote. Finalement, il ambitionne de déboucher sur un plan de santé mentale à l’échelle de la ville de Lausanne.