La géographie politique telle qu'elle est pratiquée à l'IGG s'oriente autour d'un ensemble de problèmes relatifs aux imbrications entre espaces, pouvoirs et régulations.

Notre monde de plus en plus urbanisé, globalisé et médiatisé par des systèmes sociotechniques omniprésents repose sur un vaste ensemble de pratiques de contrôle et de régulation à distance des êtres, des choses et des espaces. Visant à contrôler, à protéger, à influencer - en somme - à gérer notre vie quotidienne à des échelles géographiques multiples, ces pratiques 'de surveillance' répondent à des fins sécuritaires, administratives, commerciales, politiques, etc.

Les travaux menés par l'IGG visent à rechercher et à conceptualiser les origines, les conditions et les effets socio-spatiaux des pratiques et des technologies de surveillance, avec un accent particulier sur la gestion et la sécurité des espaces publics urbains et sur la problématique de la mobilité. Ceci nous amène, entre autre, aux questions suivantes : Quels types d'acteurs, d'enjeux et d'interactions sous-tendent les développements actuels en matière de surveillance ? Comment la surveillance est-elle utilisée dans des contextes institutionnels et dans des locaux géographiques particuliers ? Quels sont les effets sociaux et spatiaux de la surveillance ? Comment les besoins principaux en termes de mobilité et de sécurité, de circulation et de surveillance sont-ils balancés et réconciliés dans notre monde actuel ?

Thèmes/Programmes de Recherche

• Drones, pouvoir et espace aérien
• Espace et pouvoir à l'ère du numérique
• Géographie politique des risques