A travers son Bachelor en biologie-ethnologie (UNINE) et son Master en Pratiques et Fondements de la Durabilité (UNIL), Louisa Malatesta s’est familiarisée avec les milieux concernés par les pratiques et les politiques agricoles, en menant des enquêtes sur le territoire de l’arc jurassien particulièrement, avec une approche pluridisciplinaire.

Son mémoire de Master a porté sur la récente légalisation (2020) de l’abattage à la ferme et au pré en Suisse. En mobilisant des concepts issus de l’analyse des politiques publiques et une approche compréhensive, elle a étudié les étapes de mises à l’agenda de cette problématique de l’abattage des animaux de rente ainsi que la mise en œuvre de ces formes de mises à mort. A travers cette recherche, elle a montré comment une pratique minoritaire et alternative peut accompagner et soutenir les agriculteur·ices dans une transformation durable de leurs pratiques.

Après son Master, elle a été engagée comme chargée de recherche pour le projet Volteface « Regards croisés », financé par le Centre durabilité de l’UNIL dans le cadre d’un programme de recherche action, en collaboration avec Pro Natura. Ce projet l’a conduit à explorer les rapports créés par une dynamique institutionnelle d’un côté et agricole de l’autre, en rencontrant des agriculteur·ices et des collaborateur·ices de Pro Natura.

Engagée comme assistante-doctorante dans le cadre de la création du CEDD-Agro-Eco-Clim, son travail de thèse porte sur l’impact du changement climatique sur les filières de la viande dans les cantons du Jura et Jura bernois.

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