Assistant-e doctorant-e
L’assistant-e doctorant-e est un-e collaborateur-trice titulaire d’une licence ou d’un master qui s’est engagé-e à réaliser une thèse de doctorat. Pour devenir assistant-e doctorant-e, il faut en principe être âgé-e de 30 ans maximum. Des dérogations sont toutefois possibles en présence de certains critères, avec l’autorisation du recteur.
Les assistant-e-s doctorant-e-s sont formellement nommé-e-s par le recteur, sur proposition du professeur responsable et après approbation du doyen. Elles/Ils ont un statut de droit public, pour autant que leur rémunération ne soit pas financée à plus de 50% par des fonds privés (dans un tel cas, le statut est celui de collaborateur-trice scientifique). Elles/Ils sont engagé-e-s en principe pour une durée d’une année, renouvelable, pour quatre en règle générale, voire cinq ans sur demande de la / du professeur-e responsable au rectorat, avec l’assurance que la thèse pourra être terminée dans l’année supplémentaire.
Chaque assistant-e doctorant-e est subordonné-e à un-e professeur-e responsable qui est, dans la mesure du possible, la/le directeur-trice ou la/le co-directeur-trice de thèse. Les assistant-e-s contribuent aux activités d'enseignement, de recherche et à l'exécution des tâches administratives ou techniques.
Chaque assistant-e doctorant-e a l’obligation de s’immatriculer comme doctorant-e à l'Université de Neuchâtel. Il est possible d’être immatriculé dans une autre université, avec l’autorisation du recteur, en présence d’une collaboration interuniversitaire par exemple. Chaque année, pour que son engagement soit renouvelé, elle/il doit soumettre un rapport d’avancement de thèse à son professeur responsable.
Le taux d’activité minimal est de 50% et la moitié du temps au maximum est consacré au soutien de sa/son professeur-e, soit à l’enseignement et aux travaux administratifs et techniques (cette dernière catégorie ne pouvant dépasser 20% de l’engagement). La/le professeur-e responsable doit veiller à ce que la répartition du travail permette à l’assistant-e de disposer de suffisamment de temps pour rédiger sa thèse, et ce de manière continue sur l’année en principe. Elle/il doit par ailleurs offrir, en commun avec la/le directeur-trice de thèse, un encadrement suffisant pour permettre la rédaction de la thèse.
Les assistant-e-s ont droit à six semaines de vacances par année qui doivent en principe être prises dans l’année.
La rémunération est fixée par le Conseil d’Etat.