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MAIA

MAIA (Microbes for Archaeological Iron Artworks)

Nous exploitons les propriétés uniques de certains microorganismes pour la stabilisation du fer archéologique. Dans ce but, deux approches différentes sont adoptées, à savoir la formation de composés stables chimiquement, ou l’étude de la translocation du chlore par les champignons halophiles en milieux naturels (ex. lacs salés).

En se basant sur les procédés de biominéralisation, champignons et bactéries sont exploitées pour précipiter magnétite (Fe3O4), vivianite (Fe3(PO4)2∙8H2O) ou d’autres composés ferreux stables et de faible volume molaire. Dans le but d’améliorer le retrait des ions chlorures des objets ferreux, les procédés de translocation sont aussi étudiés.

Des essais sur des composés ferreux purs, coupons modèles et de vrais objets sont aussi pris en compte dans l’étude, pour valider le traitement.

photo

Cartographie moléculaire réalisée par microscopie Raman sur des coupons de fer traités par Desulfitobacterium hafniense TCE1: (a) image d’électrons secondaires indiquant la zone analysée. (b) image chimique pour la vivianite (Vi, bleu) et (c) la barbosalite (Ba, rose). (d) spectres Raman de vivianite et barbosalite avec les régions spectrales sélectionnées pour l’élaboration des cartes chimiques. Extrait de Comensoli (2020). https://doi.org/10.3390/ma13051176.


Autres instituts intégrés au projet :

  • Laboratoire de microbiologie (LAMUN) UniNE
  • Haute Ecole Arc Conservation Restauration, HES-SO
  • Laboratoire de biotechnologie environnementale, EPFL
  • Musée National Suisse