Antonio Iannaccone
Jusqu’à mon arrivée à l’Institut de Psychologie et Education, une large partie de mon parcours de recherche a été consacrée à l’étude des interactions sociales et notamment aux effets des interactions sociales sur le développement cognitif et sur les processus d’apprentissage (spécialement dans les contextes scolaires, de prise de décision, de réflexion identitaire dans le domaine des professions éducatives). Tout cela avec la préoccupation constante de:
a) contribuer (au niveau épistémologique) à une meilleures explication des processus psychosociaux à la base de régulations cognitives qui caractérisent le développement psychologique et l’apprentissage ;
b) mieux comprendre certains enjeux des interactions sociales en situations d’échec scolaire et de difficultés d’intégration (notamment au niveau des potentielles applications à l’éducation);
c) Tester des dispositifs de recherche-action pour faire face aux inégalités à l’école et pour mettre en évidence les stratégies éducatives qui permettent de réduire l’impact des obstacles qui se manifestent dans les contextes institutionnels et interinstitutionnels (spécialement dans les rapports famille-école) et dans l’élaboration identitaire des professions consacrées à la formation et à l’aide sociale.
A partir de ce large cadre scientifique (documenté dans la section publications), dans les mois qui ont suivi mon entrée en fonction à Neuchâtel, et grâce aux excellentes sollicitations du nouveau contexte de travail, j’ai pu ouvrir des nouvelles pistes d’investigations et notamment focaliser mes reflexions théorique et mes travaux empiriques sur la fonction de la materialité dans l'activité cognitive.